Lectures partagées

Illégal, il n'avait pas d'ami, ses compatriotes lui avaient demandé de vivre ailleurs, il errait entre parenthèses, entre les images insoutenables de son passé, le gris du ciel, du béton et des rues de Paris.
Exclu du bonheur, exclu de la vie.

Il avait eu beau quitter son pays, ses ennemis, la terre de ses ancêtres, le drame de son existence s'obstinait à ne pas le quitter.
Impossible de tourner le dos à son passé, aux horribles images de guerre et de flammes .

Elles sont femmes et africaines, elles cassent des cailloux au bord du fleuve, travail de forçat pour gagner le peu d'argent qui leur permettra de nourrir leur famille.

Aucune, n'avait choisi de casser la pierre, arrivées là par des chemins différents, acculées à ce travail, probablement à vie, jusqu'au jour où leur corps cèdera.

La dure réalité souvent brise les rêves, chacune a le secret de sa vie, l'infortune du hasard qui les a amenées ici, car chaque souffrance est unique.

Manuella descendait tous les ans à l'hôtel de N'GOR.

Chaque mois d'avril, elle revenait là dans cette ville où ils avaient vécus, et d'où ils étaient partis brutalement.
De ces retours, elle ne parlait pas.
De même de leur départ précipité de Dakar, de l'Afrique.

"Dans sa lettre adressée à sa meilleure amie Aïssatou, Ramatoulaye évoque leurs souvenirs communs, leurs destins, leurs désespoirs.
Elle dénonce ainsi les mœurs de la société sénégalaise et de la condition de la femme, à travers les mariages forcés, les trahisons...

Dans Une si longue lettre, il y a à lire sur les problèmes de la polygamie, sur l'amour, sur l'amitié, sur l'éducation, sur la femme, sur la société, la culture et les traditions africaines.

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